L’atelier d’architecture Ferret construit 70 logements sociaux avenue Thiers pour Domofrance dont la livraison est prévue en mars 2025. Réparti sur trois bâtiments, l’ensemble offrira qualité de vie, performance énergétique & mixité sociale. Plus d’explications avec Raphaël Ficarelli, responsable du pôle aménagement public et valorisation foncière chez Domofrance & Maud Ollivier, responsable de programmes locatifs chez Domofrance.
« Aujourd’hui plus que jamais, les capacités des ménages se réduisent & les bailleurs sociaux doivent être au rendez-vous, commence Raphaël Ficarelli. Grâce à l’Ecoprojet Bastide Niel de la SAS Bastide Niel dont nous sommes actionnaires avec Aquitanis & Bordeaux Métropole Aménagement, nous pouvons permettre à des foyers modestes de vivre en centre-ville dans des logements de qualité, proche des services & dans un environnement végétalisé. »
Ainsi, après la réalisation de 54 logements sociaux dont les travaux s’achèvent quai de Queyries, ce sont 70 logements en construction entre Bord’ha & le gymnase Thiers avenue Thiers qui seront livrés en mars prochain.
Des logements en PLUS, PLAI & PLS
Structures béton & charpentes bois, les trois bâtiments seront revêtus en toiture & en façade de tuiles plates en terre cuite de couleur gris souris afin d’offrir une unité visuelle & esthétique à l’ensemble.
Basées sur des paramètres traditionnels et intelligents comme l’orientation, l’ensoleillement, la ventilation naturelle, etc., les réalisations proposeront un local pour les deux-roues de 150 m2 et 70 logements locatifs sociaux répartis sur huit étages de la manière suivante : 25 T2, 29 T3, 12 T4, 4 T5.
Dont :
- 41 logements en PLUS, financés par le Prêt locatif à usage social correspondant aux locations HLM (habitation à loyer modéré) ;
- 22 logements en PLAI, financés par le Prêt locatif aidé d’intégration, attribués aux locataires en situation de grande précarité ;
- 7 logements en PLS, financés par le Prêt locatif social, attribué aux candidats locataires ne pouvant prétendre aux locations HLM, mais ne disposant pas de revenus suffisants pour se loger dans le privé.
Des espaces extérieurs pour chaque logement
Chaque logement, disposera d’un espace extérieur d’au minimum six mètres carrés.
De plus, raccordés au réseau de chaleur géothermique, comme l’ensemble de la ZAC, les trois bâtiments seront énergiquement sobres et performants, grâce notamment à l’installation de panneaux photovoltaïques destinés à l’autoconsommation des équipements communs : éclairage, vmc, interphone. Sans oublier des places de stationnement qui seront prévues dans un parc en silo à proximité.
Enfin, grâce à la relation directe entre les logements du rez-de-chaussée et la rue, espace public paysager à priorité piétonne, l’aspect « village » y sera fortement marqué, générant ainsi convivialité et incitant les habitants et usagers à s’approprier les lieux et à promouvoir l’interaction sociale et le vivre-ensemble.
« Il n’y a aucune raison pour que ce soit toujours les plus aisés qui puissent vivre en centre-ville, insiste Raphaël Ficarelli avant de conclure : la mixité sociale est indispensable pour qu’une ville fonctionne bien. »